😍 2022-07-21 05:45:00 – Paris/.
Lluís Puig et Pablo Engelmann, fondateurs de Freshis.Fernando Garcia
Lorsque Lluís Puig, Jaume Puig et Pablo Engelmann ont décidé de créer une entreprise, ils avaient un objectif commun : assurer au producteur un prix équitable pour leur travail et donner aux consommateurs une certitude quant aux fruits et légumes servis sur leurs tables. Pour ce faire, ils ont considéré que la première étape était d’éliminer tous les intermédiaires inutiles de la chaîne de distribution. Lancée quelques semaines avant le confinement, la Commencez Freshis livre des fruits et légumes frais à domicile, ce qui raccourcit les délais. Le client peut recevoir le produit en moins de 18 heures à compter de sa prise en charge sur le terrain et en une heure à compter de la ation de la commande sur la plateforme. Les trois entrepreneurs s’attendent à facturer deux millions d’euros d’ici la fin de l’année et entendent exporter l’activité à l’étranger.
Lluís Puig a commencé à développer l’idée alors qu’il travaillait comme consultant au Boston Consulting Group à Dubaï pour des fonds souverains sur les questions de mobilité. « Un client m’a demandé d’analyser un investissement d’une start-up pour stocker de la laitue hydroponique, c’est-à-dire sans terre. Je voulais le répliquer à Barcelone, mais je me suis rendu compte que la chaîne de valeur était corrompue », pointe-t-il. Il a remarqué que le secteur agricole était fortement atomisé parmi les producteurs et fortement concentré parmi les distributeurs (également appelés intermédiaires). « Ces derniers ont un pouvoir de négociation très fort sur les prix, ce qui exerce une pression à la baisse sur eux », prévient-il. Face à cet obstacle, il s’est concentré sur la création d’une entreprise qui redéfinirait les règles du marché et créerait de la transparence dans la chaîne de valeur.
Fin 2020, Puig a commencé à rechercher des producteurs locaux qui souhaiteraient collaborer avec son activité. « J’ai pris la voiture et, route et couverture, je suis allé dans différentes villes où je savais que des produits frais étaient produits, comme Fuenlabrada, Monjarama, San Sebastián de los Reyes… », raconte-t-il. Après s’être appuyé sur un petit réseau d’agriculteurs, le 1er mars Commencez il a commencé son voyage. Pendant le confinement, Puig distribuait des fruits et légumes sur sa moto personnelle, essayant de satisfaire au mieux les clients. Au fur et à mesure de la croissance de l’entreprise, l’entreprise a embauché des transporteurs et acquis une douzaine de véhicules, dont des motos et des camionnettes électriques.
Le troisième associé, Pablo Engelmann, a ret quelques mois plus tard. Après avoir été pendant 14 ans PDG de la chaîne de supermarchés Aldi, il a souhaité promouvoir un modèle alternatif de distribution de produits frais afin qu’ils arrivent directement au domicile des clients depuis les jardins. « L’infinité d’intermédiaires entre producteurs et consommateurs finaux fait que les prix augmentent, que la nourriture n’arrive pas sur la table dans sa meilleure qualité et que le premier maillon de la chaîne, les agriculteurs, perdent une grande partie du bénéfice », souligne-t-il. . . Il a rencontré Puig par l’intermédiaire de l’entraîneur de tennis de ses enfants et, après avoir vérifié que les intentions de l’entreprise étaient les mêmes, il a ret l’entreprise.
Les produits Freshis proviennent d’une quarantaine de producteurs nationaux et locaux. Sa sélection n’est pas anodine. « Ils doivent s’engager en faveur de la durabilité environnementale et disposer des meilleures techniques de culture pour garantir que les aliments ont la meilleure saveur », déclare Engelmann. Les fondateurs estiment que les producteurs peuvent augmenter leurs ventes de 30 % avec ce modèle, puisque la plateforme leur rémunère entre 10 et 20 centimes de plus par kilogramme que les hypermarchés et supermarchés. « Dans une année normale, les oranges sont achetées au producteur pour 60 cents le kilo. Nous les payons 70 pour qu’ils puissent gagner plus d’argent et avoir plus de marge », ajoute Engelmann.
Un panier de fruits et légumes Freshis.
L’investissement initial était d’environ un demi-million d’euros et a été financé par les associés eux-mêmes, qui ont mis en commun les économies qu’ils avaient accumulées tout au long de leur carrière. En 2020, ils ont bouclé un tour de financement bonifié par un environnement proche — les trois FE, famille, amis et imbéciles (amis, famille et preneurs de risques)—et trois business angel. Actuellement, ils négocient un autre tour de table entre deux et trois millions d’euros, qu’ils espèrent clôturer d’ici la fin de l’année. Freshis n’est pas loin de faire des profits, selon ses fondateurs. « L’entreprise couvrira les dépenses de fonctionnement avec une facturation mensuelle à partir de 100 000 euros. Une rentabilité que nous espérons atteindre en trois mois », précise Engelmann. Après avoir clôturé 2021 avec des revenus de 300 000 euros, la prévision pour cette année est de déer les deux millions.
Freshis utilise des algorithmes pour créer un produit numérique expérientiel. Son but est de minimiser le temps que le consommateur e à remplir son panier. «Nous introduisons une série de fonctionnalités dans la plateforme afin que vous puissiez localiser rapidement vos aliments préférés et en découvrir de nouveaux qui, en fonction de vos achats historiques, pourraient vous intéresser. Nous voulons être le Netflix des fruits et légumes », ajoute Puig.
L’entreprise a ouvert ses entrepôts à Barcelone fin mars, où la distribution des produits est déjà en cours. Son prochain objectif est de développer le commerce en Allemagne, un pays dans lequel les trois partenaires ont des racines et qui, selon lui, offre de nombreuses opportunités de marché. « Le verger d’Espagne est très attractif pour l’Allemagne, où par ailleurs la conscience sociale et écologique dans la consommation est beaucoup plus implantée », s’installe Puig.
SOURCE : Reviews News
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