😍 2022-03-14 18:04:24 – Paris/.
Jeff Spicer – Formule 1Getty Images
Il y a quatre ans, Netflix et la Formule 1 présentaient F1 : Drive to survive, l’émission sur la dernière saison de la catégorie reine qu’ils avaient accepté de réaliser durant l’année et dont le fan était sceptique.
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Ce spectacle a été un succès. Peut-être plus que ce que F1 ou Netflix auraient pu imaginer. Oui, il y avait des lacunes et des choses à améliorer, mais il a réussi à montrer des aspects de la Formule 1 autrement totalement inaccessibles, et même avec le refus de Ferrari et Mercedes de participer, il a réussi à choquer le public, à rapprocher les pilotes et à dire des intériorités inconnues tant pour la presse que pour le fan.
Ce n’est pas un hasard s’il existe désormais une toute nouvelle génération de fans de Formule 1 connue sous le nom de génération Netflix, qui s’est intéressée à la compétition après être tombée sur cette série.
Cependant, année après année, les scénaristes ont grandi, oubliant qu’ils montraient une réalité qui s’était déjà produite, se concentrant sur l’histoire qu’ils voulaient raconter et perdant peu à peu les éléments essentiels qui en valaient la peine. Et la quatrième saison est sans aucun doute la pire de toutes.
La déception est double car la saison 2021 a été la plus excitante depuis 2012, avec une finale de championnat que s’il s’agissait d’un scénario de film on critiquerait comme fantaisiste, et pourtant ils ont opté pour leur discours plat, continuant avec le format héros – méchant , et ne montrant aucun respect pour les petits détails qui sont précisément là où nous, les fans, regardons.
Et c’est une chose pour Max Verstappen de décider de ne pas participer à l’émission, déçu après l’artificialité du scénario décelé après la première année, et c’en est une autre de profiter de ce contexte pour vendre une histoire de bien et de mal qui ne sera pas er le filtre de non fan de la catégorie.
L’excès de notoriété de Horner et Wolff se heurte de plein fouet à ce que les fans aiment vraiment, connaissant leurs pilotes. Et oui, il y a des scènes amusantes, la plupart autour d’un Yuki Tsunoda inconnu, mais le fait que de nombreux pilotes soient ignorés ressort trop.
On a du mal à comprendre que dans un chapitre centré sur la Hongrie il n’y ait aucune mention de Fernando Alonso, ni du Qatar. Tout comme le peu d’attention que Norris reçoit dans un épisode avec un épicentre à Sotchi, ou les vagues tentatives d’accorder de l’importance à Montmeló, un rendez-vous dans lequel, pour le meilleur ou pour le pire, rien de remarquable ne s’est produit, peu importe à quel point ils insistent pour faire semblant de être si contraire.
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La saison 2021 a eu d’innombrables moments à raconter et cela serait sûrement célébré par le fan, mais après 10 chapitres, toute la joie se résume à la victoire de Ricciardo à Monza, à certains détails intérieurs de Haas et à une finale de saison dans laquelle le méchant gagne.
Il n’est donc pas surprenant que le rejet que cette saison ait produit parmi les fans, y compris le fan venu en F1 pour ce spectacle, et oui, bien qu’il ait toujours été dit que F1 Drive to survive ne s’adresse pas aux plus avertis. fan de Formule 1, force est de constater qu’au final nous sommes toujours les plus intéressés à le voir.
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SOURCE : Reviews News
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